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lundi 8 décembre 2025
El príncipe (2019) #LGBT un grand et beau film #chile1970
http://ok.ru/video/10320241035824
LE PRINCE (EL PRÍNCIPE) de Sebastián Muñoz : rapports de force et tendresse en prison
Rapports de force et tension sexuelle en prison dans le Chili du début des années 1970 : c’est le menu fort alléchant du film El Príncipe de Sebastián Muñoz. Une claque à l’homoérotisme débordant.
Chili, 1970. Le film s’ouvre sur Jaime (Juan Carlos Maldonado), jeune homme à la beauté lisse et au regard sombre, en état de choc alors qu’il réalise qu’il vient d’assassiner un homme dans un bar. Il se retrouve envoyé en prison. Dès son arrivée dans sa cellule, il attire l’attention d’un homme d’âge mur surnommé « L’Étalon » (Alfredo Castro). Ce dernier lui demande de se déshabiller et charge son ancien jeune favori de laver les affaires du petit nouveau. Pas besoin de l’exprimer avec des mots : Jaime comprend qu’il a devant lui celui qui va devenir son protecteur, à la condition qu’il joue le jeu et lui donne ce « respect » qu’il exige.
Peu bavard lors de son entrée en prison mais observateur, Jaime comprend rapidement les jeux de pouvoir qui se tiennent entre les détenus. La majorité des hommes semblent ici s’adonner à l’homosexualité et de véritables couples se forment. Dans la cellule où il a été envoyé il y a donc L’Étalon, l’ancien « mignon » de ce dernier qui se voit négligé et deux trentenaires qui passent leur temps à se cajoler et qui font l’amour ensemble le soir sans pudeur alors que tout le monde les entend.
Surnommé avec jalousie « El Prìncipe » (« Le Prince ») par son jeune rival, Jaime, sa belle gueule et son jeune corps désirable, attire les regards. Il était habitué à jouer de sa plastique pour obtenir ce qu’il voulait quand il était encore un jeune homme libre (il utilisait par exemple ses charmes pour se faire payer de beaux vêtements par une femme qui avait l’âge d’être sa mère), et il va découvrir que dans ce milieu carcéral son corps et sa belle apparence peuvent être des failles comme des forces.
Dès sa première nuit, il est invité dans le lit de l’Étalon et se fait violer. Il se laisse faire sans se débattre, comprenant que c’est le dur prix à payer pour survivre et avoir les faveurs de cet homme qui pèse auprès des autres détenus. Et il va même progressivement se prendre d’affection pour lui. C’est que, pour la première fois de sa vie, Jaime peut vivre son homosexualité au grand jour. Et que pour la première fois aussi il se sent désiré par des hommes, lui qui avait toujours vécu son homosexualité dans le déni, la douleur, la non-réciprocité.
Au détour d’une conversation, il confesse à l’Étalon qu’il n’a plus envie de partir de la prison. Il ne veut plus revoir le peu de famille qu’il lui reste et le monde extérieur ne l’intéresse plus. Dans cette prison, il devient réellement de jour en jour un petit Prince qui gagne en force et en assurance. Mais les moments de légèreté, les plaisirs sexuels et la camaraderie ne font pas oublier la dureté de ce lieu où surgit souvent sans crier gare l’ultra violence. Les jalousies s’aiguisent, les gardiens et gendarmes ne ratent pas une occasion d’humilier et violenter les détenus quand ils ne les laissent pas s’entretuer dans une totale indifférence voire un certain sadisme. El Prìncipe raconte le parcours de Jaime, son emprisonnement, son passage à l’âge adulte dans un environnement brutal, son éveil sexuel et la libération de son corps qui va avec .
le prince film
On ne va pas tourner autour du pot : Sebastián Muñoz délivre ici un grand film de cinéma. Si le contexte politique du Chili de 1970 est là et qu’on peut voir cette oeuvre comme une sorte de métaphore, cette adaptation d’une oeuvre méconnue de Mario Cruz est une véritable bombe d’homoérotisme à la mise en scène sublime.
Ça n’est pas du tout réaliste et franchement on s’en fiche car Sebastián Muñoz a assez de talent pour nous faire croire dur comme fer à tout ce qu’il filme. Dans sa prison, les relations plus ou moins consenties entre les protecteurs et leurs favoris donnent lieu à des jeux de pouvoir et de séduction aussi captivants que torrides.
el principe sebastian munoz
Alors que les flashbacks rappellent l’impossibilité des jeunes homosexuels de s’affirmer dans un Chili qui les oppresse, le présent dans la prison ressemble par moments à un gigantesque fantasme sur fond de jeux de domination-soumission. C’est peu dire que le réalisateur sait jouer avec la tension sexuelle (mention spéciale aux scènes de douche et en particulier celle avec un Gastón Pauls parfait en daddy pervers) et c’est ce qui fait de El Prìncipe une oeuvre complètement troublante, à la fois violente et poétique, impitoyable et érotique. La brutalité du monde carcéral et la cruauté de son personnel laisse place à des moments charnels abrasifs et des fragments de tendresse qu’on ne pensait pas possibles entre de pareils murs.
Ici chacun passe facilement du statut de dominant à dominé et inversement. L’imposant Étalon peut se retrouver pris pour cible par plus fort que lui tandis que les plus faibles peuvent s’avérer à terme plus dangereux et redoutables que les gros bras. Dans ce petit monde hors du temps, en vase clos, où règne la promiscuité, le jeune Prince va petit à petit gagner de plus en plus de pouvoir.
el principe sebastian munoz
Interprétation au top, mise en scène archi maîtrisée, univers faisant souvent penser à Jean Genet : El Prìncipe, avec un rare talent une réelle ambiguïté, mélange brillamment l’amour et la violence et fait jaillir la tendresse d’hommes au fond du trou. Un choc artistique à l’érotisme éclatant qui marque profondément.
Film présenté au Festival Chéries Chéris 2019 et disponible en DVD aux éditions Idaho Films et en VOD
dimanche 7 décembre 2025
Le ciel sur la tête (2006) #LGBT
http://ok.ru/video/10299467500080
Ce téléfilm met en scène Jérémy, un jeune cadre dynamique de 30 ans, qui annonce à ses parents, lors d'un week-end en famille, qu'il vit avec un autre homme. Cette nouvelle suscite tout d'abord une grande incompréhension pour ses parents qui se retrouvent confrontés chacun leur tour à leur réflexes et codes intimes puis à une totale désorientation qu'ils devront affronter grâce à la communication, tout en affrontant le regard de leur entourage. Enfin, ils commencent à cheminer vers l'acceptation de leur fils, qui n'est finalement pas si différent de celui qu'ils avaient connus jusqu'alors et par cette épreuve renforcer les liens de leur union.
beautiful thing movie #LGBT
http://ok.ru/video/8399733066288
Situé au cours d'un été long et chaud sur le Thamesmead Estate, dans le sud-est de Londres, trois adolescents se dirigent vers l'âge adulte. Jamie est amoureux de son camarade de classe et, même si son homosexualité reste cachée, sa nature introvertie et son aversion pour le football sont une raison suffisante pour que ses camarades de classe le harcèlent. Ste est le camarade de classe susmentionné, qui vit avec son frère violent et son beau-père à côté de Jamie. Léa est aussi une voisine ; expulsée de l'école, elle prend diverses drogues, écoute et chante constamment les disques de sa mère et se retrouve en désaccord avec Sandra, la mère de Jamie.
Grande École (film) #LGBT france
http://ok.ru/video/6388413434610
Grande École est un film français de Robert Salis, sorti en 2004. Le scénario est inspiré de la pièce de théâtre de Jean-Marie Besset, créée en 1995.
Synopsis
Paul, fils d'un haut dirigeant de l'entreprise de BTP Holcim, intègre une grande école et partage un appartement à trois sur le campus. Dès l'emménagement, Louis-Arnault, l'un des colocataires, exerce son charisme sur Paul, ce qui rend jalouse Agnès, la petite amie de ce dernier, déjà déçue de ne pas pouvoir vivre en couple avec lui. Une compétition se crée au sein du couple pour savoir lequel charmera Louis-Arnault en premier. Dans le même temps, Paul rencontre au campus, Mécir, jeune peintre en bâtiment du chantier de rénovation de l'école qui tombe amoureux de lui.
Fiche technique
PUNCH | 2022 | nch! | 2022 | #LGBT
http://ok.ru/video/4679190121030
Jim se prépare pour son premier combat professionnel mais commence à repenser sa trajectoire de vie et sa sexualité après s'être brouillé avec Whetu, un garçon gay maori qui passe ses journées dans une vieille cabane au bord de la plage. Un jeune boxeur d'une petite ville de Nouvelle-Zélande s'entraîne dur sous la pression de son père alcoolique et rencontre un homosexuel non assimilé vivant dans une cabane sur la plage. Tim Roth est en tête d'affiche en tant qu'alcoolique épuisé sans énergie pour quoi que ce soit dans la vie en dehors de l'entraînement de boxe de son fils, mais son personnage passe définitivement au second plan par rapport aux deux jeunes hommes distinctifs et empathiques, interprétés par Jordan Oosterhof et Conan Hayes. Oosterhof incarne Jim, un boxeur au corps svelte et musclé et aux yeux bleus sensibles, qui passe dans cette petite ville merdique et tendue parce qu'il est athlète et masculin. Hayes joue Whetu, qui est un rejet social dès le début du film ; gay, out et maori, sans liens sociaux connus. Il est artiste et travailleur du sexe et a sculpté un petit monde pourlui-même dans une cabane joliment décorée dans les dunes de sable d'une grande plage de sable noir vide, devant un panneau « interdiction d'entrer ». Il est courant de recruter de jolis acteurs pour jouer des rôles principaux romantiques, mais ici nous trouvons des personnages que nous aimons parce qu'ils sont beaux comme des humains complets. L’histoire d’amour, de manière rafraîchissante, n’a rien à voir avec la perpétuation du mythe romantique ou l’atteinte de l’état supérieur d’une relation engagée monogame. Ces deux personnages, intégrés de manière si cohérente dans l'univers de ce film émouvant, ne sont que deux personnes qui profitent de l'occasion pour s'ouvrir leur cœur avant de poursuivre leur vie.
in bed #LGBT
http://ok.ru/video/6877425764934
Guy, jeune gay sexy au physique musclé et alléchant taillé pour le succès se rend avec sa meilleure amie Joy à la Pride de Tel Aviv. Ils comptent s’amuser et faire la fête en prenant quelques substances. Mais voilà qu’une fusillade éclate coupant court aux réjouissances. Ils parviennent à s’échapper sans heurts et trouvent refuge dans l’appartement confortable de Guy où ils recueillent furtivement un garçon, Dan, rencontré à la marche des fiertés. De retour à la maison alors que tout semble être rentré dans l’ordre, Guy et Dan peuvent s’adonner pleinement à une nuit pleine de sexe et de surprises
STAY Película Completa en 4K | Historia LGBTQ+ | Subtítulos en Español #LGBT
Tourné à Los Angeles, en Californie, « STAY » est un film romantique cinématographique qui explore l'amour, l'identité, le courage, l'espoir, l'acceptation, la guérison et le voyage émotionnel consistant à trouver une connexion… et à apprendre à lâcher prise.Avec Sebastian Castro, Ellis Gage, Bombalicious Eklaver et l'actrice multi-primée Lotlot de Leon. Avec des apparitions spéciales de Hannah Joo, Jeff Chen, Valentino Vladimirov, Nate Gill, Chad-Bushman Guertin, Phillip Musumeci et Xander Bailey.Le film est réalisé, écrit, produit et monté par les cinéastes primés Allan Ibanez et Dexter Hemedez, qui ont réalisé, écrit et produit les films multi-primés « FIRST SEMESTER » et « THE RELIEVER ».
DOS CHICOS FRENTE AL MAR (2022) Cortometraje - #LGBT
Deux jeunes se rencontrent lors d'une journée d'été sur la côte méditerranéenne.Premier court métrage de Gorka Goikoetxea. Un hommage au cinéma d'Éric Rohmer et au film "La Pointe Courte" (1955) d'Agnès Varda
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