Swimming Upstream (2003)

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Swimming Upstream est un drame biographique australien de 2003 écrit par Tony Fingleton et réalisé par Russell Mulcahy . Il met en vedette Jesse Spencer , Geoffrey Rush et Judy Davis . Il retrace la vie de Fingleton (Spencer), de son enfance à l'âge adulte, et ses difficultés à gérer une famille en pleine crise. Il est basé sur l'autobiographie éponyme de Fingleton. Parcelle Le film retrace dix années de la vie d' Anthony Fingleton , de son enfance au milieu des années 1950 jusqu'à la finale du 100 m dos masculin aux Jeux olympiques d'été de 1964. Ayant grandi à Brisbane, en Australie, Tony était le deuxième d'une famille de cinq enfants, issue de la classe ouvrière, Harold et Dora Fingleton. C'était une famille dysfonctionnelle, car Harold – qui, enfant, avait été témoin de la dégradation de sa mère alcoolique en se prostituant – était violent et incapable de témoigner le même amour à tous ses enfants, privilégiant les sportifs de haut niveau. Harold était violent physiquement et émotionnellement, en particulier envers Tony et sa femme Dora. Celle-ci tentait de protéger Tony de ces violences, ce qui ne fit qu'accroître la colère d'Harold. Les abus étaient exacerbés par l'alcoolisme d'Harold, qui à son tour entraînait de fréquentes difficultés financières car Harold, qui travaillait sur les quais uniquement lorsque les navires étaient au port, était souvent absent du travail, parfois en raison de troubles sociaux sur le quai et de grèves. Tony était en bons termes avec la plupart de ses frères et sœurs, surtout avec John, le « numéro 3 ». Mais chacun des cinq enfants faisait ce qu'il fallait pour se protéger des abus d'Harold, parfois au détriment de l'harmonie avec les autres. Les quatre plus jeunes se sentaient à l'aise à la piscine locale, refuge de leur enfance. Ce n'est que lorsqu'il découvrit que Tony et John étaient tous deux de bons nageurs qu'Harold commença à lui prêter attention et devint leur entraîneur. Mais rien de ce que Tony faisait n'était jamais assez bon, Harold encourageant tout le monde sauf Tony, et surtout John. Au début, ils nageaient des nages différentes, la nage libre et le dos crawlé, mais Harold força secrètement John à concourir directement contre son frère en finale nationale. Après sa défaite, Tony s'entraîna seul et finit deuxième aux Jeux de l'Empire britannique et du Commonwealth de 1962, sans le soutien de son père, qui s'était alors replié sur lui-même et continuait à boire. John, quant à lui, abandonna la natation de compétition après avoir échoué aux qualifications, et sa relation avec Tony resta tendue. Tony voulait rendre son père fier, mais il a aussi révélé à sa mère qu'il voyait la natation comme un moyen d'échapper à la pauvreté de Brisbane. C'est ce qu'il a fait après sa médaille du Commonwealth, lorsque sa candidature à l'Université Harvard pour une bourse sportive a été acceptée. On lui a proposé une place dans l'équipe olympique australienne, mais il a préféré aller à Harvard. Le film se termine dans la piscine de Harvard, où il réalise un excellent chrono en dos crawlé, tandis que sa vie et sa famille défilent devant lui pendant qu'il nage. Les Jeux olympiques de 1964 sont diffusés, avec Dawn Fraser en compétition, et son entraîneur lui demande s'il aurait préféré nager là-bas. Il répond que non, qu'il est « exactement là où il voulait être ». Il a atteint son objectif : échapper à une enfance difficile et est sur la voie d'une carrière réussie, comme le laisse entendre le générique de fin.